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Blatte power
21 juin 2014

Ellia Martell!!! ... I killed her children!!! ... and I raped her!!! ... then I smashed her head like this!!! SCHFPLORK !

 

J'aimerai ici vous parler d'un effet cinématographique particulièrement savoureux qui ne manque jamais de faire son petit effet auprès des spectateurs à condition que celui-ci soit savamment utilisé. Je veux bien sûr parler de l'explosion crânienne. Voici quelques unes des plus mémorables.

 

Albert Dupontel dans Irréversible, « Courage fistons ! »

 

 irreversible04

Grande

Le numérique au service du réalisme de ce type de mise en scène violente fut utilisé brillamment par Gaspard Noé, dans Irréversible. Après une quête pénible dans le dédale d'une boîte gay, Albert Dupontel, avec la forme physique d'un sapeur pompier de Paris, atomise la face d'un imposteur violeur à l'aide d'un extincteur. Les coups répétés de manière rythmés et non hystérique par le meurtrier halluciné, accentuent la lourdeur de ceux-ci et renforcent l'impression de suffocation. Un spectacle intense , pour nous, voyeurs, et pour les témoins présents dans la boîte, qui dépeint la sordide réalité d'un fait divers glauque.

 

Nicolas Winding Refn, la fuite des cerveaux.

S'il y a bien un réalisateur obsédé par le cassage de crâne, c'est bien Nicolas Winding Refn qui incorpore ce type d'exécution dans la majorité de ses films. Que faut-il voir dans ses redondances ? Rien, sinon de la violence tapageuse.

 

 Instantané 2 (14-06-2014 22-59)

 

 

Valhalla Rising , comment faire d'un crâne d’œuf, une omelette.

 

 

drive

 

 

 Drive, un chauffeur avec beaucoup de talon.

 

 

 

 

Tomburke-ogf2

Only God forgives, tartare de cervelle sur son lit de liquide céphalo-rachidien

 

 

 

///SPOILER/// Prince Oberynn VS La Montagne ///SPOILER///

 

41699_original

Oberynn Martell subit l'une des morts les plus cruelles de la saison. La série nous avait déjà habitué à ce genre d'expérience violente et nous inspire ici une leçon de vie précieuse assez proche de la morale de la fable « Les deux coqs » de Jean de La Fontaine selon laquelle « tout vainqueur insolent à sa perte travaille. Défions-nous du sort, et prenons garde à nous après le gain d'une bataille. »

 

Galvanisés par les résultats obtenus aujourd'hui par des effets spéciaux donnant un réalisme troublant à ces démonstrations de violence sauvage, les réalisateurs en oublient que la tension d'une scène peut être accentué également par la subjectivité et cherchent le traumatisme chez des spectateurs de plus en plus déshumanisés. Le spectaculaire bascule alors dans le vulgaire. Chaque étape franchie dans l'émotion de ces images chocs confère aux prochaines un sentiment de déjà-vu sur quelque chose que nous ne serions pas censés voir.

 

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